Mae Sai – Chiang Saen

26 03 2011

Pour une fois, ce fut simple. L’arrêt de bus numéro 1 étant juste à côté de notre guest-house à Chiang Rai, nous n’avions qu’à traverser la route pour prendre un bus. Nous mettrons 1h30 pour parcourir les 57km qui séparent Chiang Rai de Mae Sai (wou hou, ça fonce!) dans un bus on ne peut plus sec, ça fait du bien. La chaleur est bel et bien de retour. Nous arrivons à Mae Sai en plein cagnard, mangeons sur le pouce et partons vers le centre-ville, situé à 5km de la gare routière comme de bien entendu.

3 litres de transpiration plus tard, nous arrivons au « friendship bridge », pont au nom délicieusement hypocrite traversant le Mékong qui fait ici office de frontière naturelle avec la Birmanie. Nous traversons un marché chinois (la plupart viennent ici en traversant la Birmanie qui n’est pas vraiment épaisse à cet endroit) en bousculant tous les parasols avec nos énormes sacs à dos sous l’oeil amusé d’un touriste anglais avant de nous arrêter à la première guest-house venue. Elle est située en plein milieu du marché mais bon, espérons qu’il ne soit pas ouvert 24/24h. Nous déposons nos sacs, séchons nos t-shirts rapidement au soleil et fumons une petite cigarette alors que nous voyons arriver l’anglais de tout à l’heure sur le balcon de la chambre d’à-côté. Il est de passage ici (comme 90% des touristes dans cette ville) pour renouveler son visa en faisant un aller-retour sur le friendship bridge et nous explique le chemin pour se rendre à un temple situé sur la colline. Nous partons sitôt nos mégots écrasés. Le temple en lui-même ne justifie pas la volée interminable de marches que nous nous sommes tapés mais la vue est juste imprenable.

Il fait déjà nuit quand nous arrivons en bas des marches et un marché de nuit s’est installé le long de la rue principale. Idéal pour grignoter un petit truc pas cher avant d’aller se pieuter. Ben optera pour des espèces de dim-sum au porc (il devra quand même mimer l’animal à la vendeuse pour s’en assurer) afin de comparer avec les momos népalais. Le verdict est très thaï: « Same-same but different ».

Le lendemain, nous nous levons avec les poules pour prendre un bus/taxi/pick-up (c’est plus simple que « Saewngthaewn » et ça vous parle quand même mieux, non?) direction Chiang Saen. Ben chargera les sacs sur le toit du véhicule avant le départ et pense d’ailleurs faire carrière ici dans ce secteur car les thaï étant gaulés comme des câbles de freins sans gaine (exception faite des boxeurs et des joueurs de Tàkrâw), aucun n’a encore réussi à soulever nos sacs jusqu’à hauteur de genou. Nous parcourons 37 kilomètres sur des routes en construction et passons par le triangle d’or, endroit où le Mékong forme une frontière entre le Laos, la Birmanie et la Thaïlande, célèbre pour ses champs d’Opium et son trafic d’héroïne à peine dissimulé à l’oeil du touriste lambda. Les champs d’Opium on été reconvertis à l’initiative du roi actuel (véritable dieu vivant de 83 piges, aux manettes depuis 1946) mais les narcotraficants savent s’adapter. Une fois arrivés à Chiang Saen, premier constat: il n’y a rien à y voir et encore moins à faire. Nous posons nos sacs dans une guesthouse un peu à l’écart et repartons pour le triangle d’or mais à pied cette fois.

6km plus loin, un sympathique thaï nous propose de faire les 2 kilomètres restants à l’arrière de son pick-up. Nous acceptons volontiers et en profitons pour sécher au vent. Faut dire que durant ces 6 kilomètres, il n’y avait rien, seuls les constructeurs de route nous regardent d’un air amusé, mais se disaient sûrement « ils sont complètement fou! ». Bon ok, ils n’ont pas tort, on a toujours l’art de partir à l’aventure aux heures les plus chaudes, donc pas moyen de profiter de l’ombre des arbres surtout sur des routes aussi désertiques! Notre lift nous déposera devant une statue colossale de Bouddha, nommée à juste titre « The Biggest Bouddha ». Quel pragmatisme. Nous longeons le mékong et profitons de la fraîcheur qu’il dégage avant de repartir, toujours à pied, vers Chiang Saen. C’est assez marrant ,si on peut dire, de se trouver dans un pays, se dire qu’il nous suffit de traverser le Mékong pour se retrouver au Laos ou bien de faire pas plus de 2 kilomètres sur la même rive pour se rendre en Birmanie… Le triangle d’or, le nom convient parfaitement.

Sur le retour, personne ne nous proposera de lift et nos chaussures avaleront tant bien que mal ces 8 kilomètres. Le village a déjà l’air plus vivant en fin d’après-midi, nous observons des sexagénaires faire leur yoga sur la place de l’hôtel de ville et les vendeurs ambulants monter leurs échoppes avant d’aller déguster leurs plats. De retour à la guest-house, nous prenons un petit verre avant d’aller nous coucher et demandons à la patronne s’il existe des bus pour Chiang Khong car en déambulant dans les rues, nous n’avons vu ni arrêt de bus, ni de Saewngthaewn et encore moins de tuk-tuk. Coup de bol énorme, son mari se rend demain au Laos et propose de nous emmener vers 9h. À 8h30, nous sommes devant la guest-house, attendant l’homme de la situation. 9h, on commence à croire qu’il était un peu trop bourré hier soir alors qu’il surgit de la ruelle adjacente. « Hello! 5 minutes, please ». Les minutes thaï étant exactement les mêmes que les minutes népalaises, nous démarrerons à 9h35. 53 kilomètres à l’arrière d’un pick-up, c’est quand même vachement plus sympa qu’en bus, de plus nous avons une vue de 360° sur tout ce qui nous entoure, c’est magnifique, on ne s’en lasse pas! Il nous dépose juste devant l’embarcadère/douane depuis lequel nous quittons la Thaïlande. Mais pas définitivement…





Chiang Rai

22 03 2011

Nous avons profiter de cette dernière journée de pluie pour se faire une journée entière de bus afin de nous rendre à Chiang Rai en repassant par Chiang Mai… Vivent les détours… Les thaïs n’ont pas l’habitude de la pluie, et encore moins en cette période. En trois jours de temps nous avons perdu pas moins de 20°, le passage du 37° à 17° fût plutôt rude. Heureusement nous n’avions pas encore renvoyé toutes nos vêtements chauds. Dans les bus, ils ont l’art d’accrocher des ventilos comme bon leur semble pour avoir un peu d’air frais, mais quand il pleut, leur jemenfoutisme en paie le prix, nous avons donc passé nos 4h30 (oui c’est plus rapide qu’à l’aller) sous la pluie tout en étant à l’intérieur du bus. C’est dans des moments pareils que nous étions fier d’avoir nos fameux poncho-tente. D’autres ont préféré le simple parapluie comme vous pouvez le constater dans la galerie photo. Concernant notre chauffeur, il était tout aussi prudent que le précédent mais il avait un peu moins de visibilité compte tenu qu’il ignorait comment faire fonctionner les essuies-glace, et cela jusqu’à l’arrivée. Après aussi on suppose. Faut croire qu’il ne se soit même pas demandé à quoi servaient ces étranges balais au milieu du pare-brise. Malgré cela on est arrivé à bon port toujours sous la pluie. Comme d’habitude, nous arrivons à la gare routière numéro 2, toujours située à 10 kilomètres du centre-ville alors qu’il y a une gare routière dans le centre-ville. Pourquoi? Après maintes interrogations, la réponse est l’évidence même: créer de l’emploi pour les chauffeurs de tuk-tuk. Sinon par pur sadisme mais vu la gentillesse des gens ici, ça colle pas. Bref, nous prenons un tuk-tuk hors de la gare routière pour économiser 150% du prix sur le trajet. Petite parenthèse, on devrait créer une alliance internationale des chauffeurs de tuk-tuk cotée en bourse, on serait actionnaires majoritaires… Nous demandons donc à notre chauffeur de nous amener à la guesthouse meilleur rapport qualité/prix du guide mais il ne la connait pas. Nous tournons dans la ville pendant 2 heures et ne la trouverons jamais. Soit elle a fermé, soit changé de nom depuis la parution du guide (2011 quand même), soit c’est juste un délire du type qui l’a rédigé (Rhooo attends, on va mettre une guesthouse bidon pour les blaireaux qui iraient se paumer dans ce bled, ça va être énorme! Hin hin nyerk nyerk). Toujours est-il que nous nous arrêtons à celle devant laquelle nous sommes déjà passés au moins 16 fois et c’est une excellente surprise. La chambre est gigantesque, salle de bains avec un rideau de douche (on ne savait même plus qu’un esprit malade avait inventé cette saloperie) et une terrasse privée donnant sur le marché de nuit où se produisent des groupes de reprises à l’anglais très approximatif (wiii oh wiii heyyy yeah-oh submawine). Fabuleux. Nous descendons sur le marché de nuit mais il est déjà très tard et le temps que nous arrivions à trouver la bonne route dans ce centre-ville minuscule mais labyrinthique, tout est déjà ou en train de fermer. Tant pis, ce sera pour demain, direction les ruelles festives que nous avons parcourues en tuk-tuk pour grignoter un petit quelque chose. Une pizzeria remplie de thaïs retient notre attention, c’est pas tous les jours qu’il doivent manger Italien… Nous nous y arrêtons donc pour nous rendre compte une fois les plats sur la table que ce restaurant appartient à n’en point douter à Pizza Hut à la différence qu’ils mettent des saucisses de Francfort dans la croute en plus du fromage qu’on a chez nous. Nous sortons de là avec « la quiche au bord du four » et cherchons un bar où prendre le digestif (c’est quand même la St-Patrick). Pas de chance, vu l’accueil et le zèle des filles qui travaillent dans le bar/restaurant où nous nous arrêtons, nous aurons chaque verre en double mais en sortirons plus ou moins indemnes. On se demande d’ailleurs comment ils arrivent à faire tourner ce bar s’ils offrent des godets à tous les touristes qui viennent de débarquer. En même temps, c’est peut-être le seul moyen de les faire rester vu la serveuse hystérico-hyperactive qui s’exprime exclusivement par cris aigus et qui pense ressembler à Shakira alors qu’elle tient plus de Lino Ventura. Le spectacle en soi vaut le détour et son « seeee yaaaa tomowooooow » alors qu’elle descendait sa 17ème bière nous a quand même fait y retourner le jour suivant mais cette fois pour goûter leur « fish & chips » que la patronne (aux fourneaux) ne pouvait pas décemment rater vu qu’elle est mariée à Kevan (oui vous avez bien lu, c’est comme Kevin mais en pire) un anglais qui ne saurait pas renier ses origines.

Sinon, ce jour-là, nous n’avons pas fait que manger un fish & chips, nous avons aussi loué Scoopy le magnifique (communément appelé scooter) pour explorer la région du triangle d’or. Région qui est quand même plus loin que nos espérances et que nous visiterons en bus plus tard. En partant sans rien avoir programmé et encore mieux, sans carte des environs, nous nous sommes un peu perdu… Heureusement, une fois sur cinq, les panneaux de signalisations sont en anglais. Néanmoins, nous nous sommes arrêtés faire une petite balade de 1,4 km jusqu’au pied d’une chute d’eau magnifique planquée au coeur d’une forêt de bambou juste après s’être arrêtés grignoter une soupe de nouilles agrémentée de porc, foie, restes de poulet et d’autres restes d’on-ne-sait-quoi, dans une petit village de 10 habitants. Ils ne parlent pas un mot d’anglais, c’est dans des cas comme celui-ci que nous sommes tout heureux de pouvoir nous faire comprendre avec de simple gestes et les 6 mots de thaï que nous balbutions. S’en suivent des paysages splendides aux couleurs verdoyantes (merci la pluie) à perte de vue. Un camp d’éléphant à 16 kilomètres, allons-nous avoir la chance de se balader sur leur dos au milieu de la rivière? Il n’en est rien, 18h tout est fermé, on est arrivé trop tard. Sur le chemin, nous avions dû faire un écart de pas mal de mètres afin d’éviter un énorme troupeau de… Français… Nous nous ne sommes pas rendu directement compte du pourquoi du plantage au milieu de la route, ce n’est qu’en faisant demi-tour, après la déception du camp d’éléphants fermé, que nous avons compris. Tour à tour ils se mettent un gigantesque serpent de plus de 6 mètres de long et au moins 80 kilos sur les épaules. En gros il prenait à lui tout seul la largeur de la rue. Apparemment dans ce village de Karens (tribu du Nord de la Thaïlande) décidément devenu bien touristique malheureusement, c’est une grande attraction. D’après l’une des ces touristes au dégout profond pour n’importe quelle bestiole, le village en est rempli. Elle a bien fait de faire ce voyage!  Dernières photos le long du Mékong et nous nous remettons en route avant qu’il fasse complètement noir.  Colienne prend les commandes, elle semble plus à l’aise dans tous ces tournants. Arrivés en ville. nous nous rendons compte que Chiang Rai n’est tout de même pas si petit, sans repères, sans indications, pas évident de s’y retrouver, ce n’est qu’après une bonne heure de tours et de détours dans la ville que nous retrouvons enfin notre Guesthouse où un ami du patron nous fera gouter le whisky local mélangé à du jus de cerise avant de nous informer qu’il y a un gros marché/fête/bal de village a quelques rues de là. Nous laissons Scoopy devant de la guesthouse et filons voir ça de nos yeux. Effectivement, c’est un savant mélange de la Batte, de la foire d’Octobre et d’un festival Country. Les thaïs ne dansent pas par couple, ils dansent tous ensemble, comme les cow-boys dans les festivals susnommés. On comprend mieux pourquoi le type à la bouteille de whisky nous conseillait d’être fin saouls pour aller danser avec eux…

Nous retournerons au Coconut le lendemain prendre le petit déjeuner après avoir rendu Scoopy à son propriétaire. Le reste de la journée sera très calme, nous déambulerons sans but dans les ruelles de la ville et terminerons notre escapade par des sushis d’expats japonais suivis de nems et autres choses frites sur le marché de nuit. Nous éviterons cependant les cafards, sauterelles et autres chenilles qui trônent fièrement à côté des calamars. Si nous n’avions pas le choix, pourquoi pas mais ce marché sent trop bon pour y manger le truc le plus répugnant qu’on puisse y trouver! D’ailleurs, pourquoi en Belgique, nous faisons des marchés le matin en pleine semaine quand tout le monde est censé travailler, à la place de faire ça la nuit ou au pire le soir. Il y aurait beaucoup plus de monde et  les affaires de nos petits vendeurs en tout genre marcheraient mieux non? Puis bon, le dimanche matin, on a plutôt envie de se faire une grasse mat que de trainer notre sale tête mal réveillée sur un marché! Question ambiance, c’est beaucoup plus sympa et relax aussi.

Sur ce, une bonne semaine à tous et bienvenue au printemps!

 





Chiang Mai – Pai

16 03 2011

C’est après une bonne nuit de sommeil, dans un lit réellement confortable cette fois que nous nous lançons dans la visite de Chiang Mai. Le propriétaire de l’auberge essaie tout de même de nous refiler un trek, mais le seul fait de lui avoir dit que nous venions d’en faire un au Népal, il n’a pas voulu insister. A croire que les treks de Chiang Mai ne rivalisent pas avec ceux du Népal. Chance pour nous, nous embarquons la carte de la ville et à nous l’exploration. Etant dans le quartier festif de la ville, nous nous dirigeons vers l’ancienne, visitons encore et encore des tonnes de temples éparpillés un peu partout, c’est-à-dire au moins tous les 50 mètres. Ca change des temples en ruines vu précédemment à Ayutthaya ou encore Sukhothai, ici ce sont tous des temples bling-bling (oui comme la daube que Colienne) avec beaucoup de dorures, de miroirs, de couleurs chatoyantes, le tout nous éblouissant au moindre rayon de soleil, de sculptures en pierre de dragons ou autres bestioles du genre et même un Donald Duck trônant fièrement à l’entrée d’un temple, mangeant un bol de nouilles! Surréaliste. Certains temples semblent bien plus anciens que d’autres, mais tous nous donnent l’impression d’avoir été terminés la veille. La plupart sont en rénovation constante, il faut ce qu’il faut. La statue de Bouddha est partout, de toutes tailles et corpulences, dans toutes les positions, toujours au meilleur de sa forme, les moines défilent, mais un seul a vraiment attiré notre attention, il était posté devant l’une des statues de Bouddha, dans la même position (le lotus), ne bougeant pas d’un poil, aucun clignement de paupières, à croire que c’était une statue sortie tout droit de chez Madame Tussaud. Il nous a fallu quelque minutes d’attention pour se dire que c’était une vraie personne, mais sans grande certitude. Nous avons évité de le prendre en photo, ne sachant pas trop si ça se faisait ou non, nous avons préféré respecter sa méditation et avons continué notre chemin. Nous parcourons des rues touristiques, d’autres tout ce qu’il y a de plus typique, des marchés vendant les souvenirs Népalais qu’on nous mettait sous le nez tous les 2 mètres à Kathmandu ainsi que des sets de baguettes chinoises en passant par leurs fameuses « original copies » de sacs Vuitton et autres Rolex. Nous commençons à nous demander si il y a vraiment des souvenirs typiquement Thaïlandais et entrons dans un grand centre commercial (à tout hasard) où tous les magasins vendent les mêmes électros à la pelle, étonnant qu’ils restent aussi nombreux avec une concurrence aussi féroce. Le troisième étage était quand même assez vide, ceci dit. D’ailleurs, tout le monde nous disait que la Thaïlande était super intéressante pour le matériel photo et informatique, il n’en est rien. Les prix pratiqués sont les mêmes que chez nous pour un peu qu’on veuille bien s’équiper.

Le lendemain nous ne ferons rien de plus que se balader, parcourir la ville de long en large et terminer notre journée dans un bar de métalleux à jouer au billard. Enfin, jouer est une façon de parler, nous nous sommes fait platement corrigés par le petit dernier de la maison (pas plus de 14 ans) qui a un style de jeu déjà très impressionnant. Les billards sont un peu différents de chez nous, ils ont beau avoir la même taille, les boules sont quant à elles plus petites, plus légères et les poches bien logiquement plus étroites, ce qui fait que notre jeu est complètement faussé. Il nous a fallu un certain temps d’adaptation mais cela reste quand même complexe. Nous ne rentrerons que très tard dans la nuit après avoir partagé un sachet de chips avec des Anglais qui venaient terminer la soirée là en complimentant la taulière sur son nouveau T-Shirt de Black Sabbath.

Un petit mot supplémentaire sur notre Guesthouse, qui était très bien située, avec de propres et grandes chambres à des prix très raisonnables, la seule chose qui clochait, il y a évidemment toujours un hic quelque part, c’était d’entendre jusqu’aux petites heures de matin, un boum boum constant de discothèque et la valse des touristes qui rentrent au compte-goutte pétés comme des coins. Quand ce ne sont pas des mosquées, il fallait qu’on tombe sur une boîte de nuit! Colienne repensait à New York, même situation, un hotel/boîte de nuit séparés par un simple rideau. (Ca te rappelle quelque chose Mag?) Cette fois elle semblait quand même un peu plus lointaine, mais pas les décibels.

Le surlendemain, nous prenons un bus pour quitter ce mini-Bangkok qu’est Chiang Mai. Au départ, nous voulions nous rendre directement à Chiang Rai, mais après avoir reçu un message de Sophie, la Franc-Comtoise/Parisienne rencontrée quelques jours auparavant, nous nous rendrons à Pai. Celle-ci nous proposait de se retrouver à Chiang Mai avant qu’elle ne se rende à Pai le lendemain. La fatigue et une mauvaise coordination nous ferons nous louper à Chiang Mai mais après quelques recherches sur le net, nous nous rendons compte qu’il serait complètement pouet de passer à côté de cette petite ville qui semble plutôt sympathique.

En route pour 5h de routes sinueuses en montagne à bord d’un minivan, les genoux coincés par le siège de devant. Heureusement, notre chauffeur à un test d’alcoolémie à la sortie de la gare routière sinon la barrière ne s’ouvre pas. Ici aussi ils ont un certain penchant pour une petit goutte et une fois la barrière levée, il s’empresse de s’enfiler une petite bouteille contenant le mix improbable entre du vin rouge et un Sprite (appelé ici Spy Wine Cooler, qui n’est au final pas trop dégueulasse) suivi d’un chewing-gum pour masquer l’haleine. Ok, les 5 prochaines heures risquent de pas être de tout repos. En fin de compte, il fût super prudent, rétrogradant tant que faire se peut en descente pour utiliser le frein moteur, un très bon conducteur en somme. Nous arrivons donc au milieu de l’après-midi à Pai, juste le temps de se trouver une mignonne petite Guesthouse équipée d’une moustiquaire (une première!) pour poser nos sacs se trouvant en bord de rivière et nous retrouvons Sophie, logeant dans l’auberge d’à-côté, pour un petit verre suivi d’un repas pet-pet (épicé) dans une gargote située non loin. Il faut dire que la ville est toute petite, on en a vite fait le tour. Très touristique et hippie d’après notre Lonely Planet, nous avons la chance de ne pas être en haute saison, ce qui rend la ville relativement tranquille à toute heure de la journée. Ici, ce sera donc la grosse glandouille entrecoupée de petites balades dont une jusqu’à la piscine (à vendre, avis aux investisseurs) suivi de la visite du temple au dessus de la colline surplombant ce gros village. Pas vraiment comparable aux paysages Népalais mais ça fait l’affaire. Le soir même, nous allons dans un bar reggae nous hydrater de quelques seaux avec 3 Argentins rencontrés la veille et Sophie, qui repart le lendemain pour Chiang Mai.

Le jour d’après, nous voulions louer un scooter pour parcourir les environs, pas de chance c’est drache nationale toute la journée. Nous restons donc à l’abri dès que possible après nous être fait rincés sur le trajet inutile jusqu’à la Poste (celle-ci ferme à 15h30). Oui, nous voulions encore envoyer un colis en Belgique car nous avons de nouveau rempli nos sacs de babioles qui prennent une place considérable. Petite pensée pour nos amis Argentins qui sont partis en Trek ce matin, on espère qu’ils ont prévu des vêtements de rechange. Nous décidons aussi de reporter notre excursion à dos d’éléphant à plus tard car apparemment cette pluie ne va pas cesser avant 2 jours. Nous hésitons encore à prendre le bus pour Chiang Dao vu les routes escarpées que nous devons emprunter ou soit suivre à la lettre le « Do Nothing in Pai » le slogan que l’on voit partout ici…





Ayutthaya – Sukhothai – Chiang Mai

10 03 2011

Nous arrivons en train à l’ancienne capitale. Il faut savoir que la Thaïlande a été déchirée par des guerres de rois régnant sur des royaumes de seulement quelques kilomètres carrés et que donc chaque fois qu’un roi élargissait son territoire, il déplaçait la capitale. Tout ça pour dire que toutes les villes où nous feront escale en Thaïlande ont été capitale au moins une fois dans l’histoire.

Nous sommes époustouflés par le design des Tuk-tuks locaux qui s’apparentent ici à des Citroen DS tunnées (voir photo). Ayutthaya est située au confluent de 4 rivières, cela en fait donc une espèce d’île que nous rejoignons par ferry pour la modique somme de 4 baht. Nous n’aurions pas voulu payer plus vu que la traversée a duré au moins 2 minutes, manœuvres incluses.

A peine avons nous traversé 2 rues que nous nous faisons accoster par une dame qui tient une guesthouse bon marché, coup de bol, c’est celle qu’on cherchait. Nous nous délestons rapidement de nos sacs pour partir à l’assaut de la kyrielle de temples présents ici mais notre sens de l’orientation ayant subi quelques dégâts pendant le trajet en train, nous nous retrouvons en rase campagne à émerveiller les autochtones. Vu leurs têtes, le dernier européen qu’il doivent avoir vu est probablement Vasco de Gamma. Nous rebroussons chemin en effrayant involontairement chiens et chats sur notre passage. Eux aussi n’ont pas l’air habitués de voir des étrangers. De retour en ville, nous errons en espérant trouver un endroit où nous sommes déjà passés et déboulons sur un marché de nuit offrant une vue imprenable sur un temple situé sur l’autre rive du canal jouxtant le-dit marché. Les cuistots préparent ici des plats typiques dans leurs woks que viennent lécher de gigantesques flammes. La vue et le spectacle nous invitent à y prendre notre diner. Le verdict est sans appel: un régal. Comment est-il possible de faire d’aussi bons plats dans un bain d’huile si peu ragoûtant? Nous déambulons repus sur le reste du marché (qui ne vend pas que de la nourriture soit dit en passant) et rejoignons notre point de chute assez facilement. C’est le moment de notre grand jeu, les paris sont ouverts, fidèles lecteurs: Notre sens de l’orientation serait-il de retour? Restez avec nous, la réponse dans quelques instants.

Le sommeil ne viendra que très tard à cause de cette chaleur étouffante. Le lendemain, nous partons (pour de vrai) visiter la tripotée de temples qui font la renommée de la ville (Patrimoine Mondial de l’Unesco, s’il-vous-plaît). D’ailleurs, si on nous avait filé 1 euro à chaque fois qu’on est rentré sur un site classé à l’Unesco, on ne serait pas obligé de dormir dans des Guesthouses mais bon, là n’est pas la question. Elle se situe plus haut dans cet article et voici enfin la réponse: non, notre sens de l’orientation a bel et bien morflé. Nous nous perdons encore dans les ruelles de la ville et ce n’est qu’après 1 bonne heure de marche que nous trouvons enfin un temple qui nous permettra d’enfin décrypter le plan de la ville. En route pour une tournée qui s’annonce aussi éprouvante que la lecture du dernier Bernard-Henry Lévi. La ville n’a pas l’air bien grande mais les temples disséminés ça et là nous obligent à faire tours et détours. De plus, l’échelle de la carte étant plus qu’approximative (1cm vaut tour à tour 200m, tour à tour 3 km), les jambes reprennent leurs bonnes vieilles habitudes! Chaque temple fait payer un droit d’entrée de 50 baht, un pass est aussi disponible pour 220 baht, nous n’opterons pour aucune de ces solutions, on les voit très bien depuis leur muraille extérieure qui avoisine les 35 cm de haut. Nous terminons la « visite » par le plus grand des temples de la ville qui est situé en dehors des frontières hydrauliques de la ville et diamétralement opposé à notre Guesthouse. Un peu moins de 10 km plus tard, nous arrivons devant un café d’où nous parvient un bon son jazz c’est une excellente surprise d’apprendre qu’ils font aussi à manger. Nous rentrerons une fois encore repus. La légende disait vrai, qu’est-ce qu’on mange bien ici…

Le lendemain nous rendons la chambre in extrémis (comme d’hab à 11h55, la limite étant midi) et reprenons le ferry en sens inverse pour regagner la gare. direction Lopburi pour une visite express où nous reprendrons le train vers Phitsanulok. Le voyage est assez épique, nous restons coincés entre 2 wagons avec des locaux qui font tourner une bouteille de Whisky. Nous leur faisons à notre tour goûter le Raksi acheté au Népal (qui re-re-refermente dans une gourde depuis son achat). Ils n’ont pas l’air de trop apprécier ce breuvage pourtant apparenté à du saké. A destination, nous déposons nos sacs à la consigne histoire de nous alléger un minimum et rencontrons Sophie, une Franche-Comtoise au minois asiatique bien qu’ayant des origines malgaches, qui a mis entre parenthèses sa vie à Paris pour découvrir la Thaïlande pendant 1 mois. Nous sympathisons immédiatement et visitons Lopburi ensemble, sympathique petite ville que les chauffeurs de tuk-tuk semblent avoir oublié contrairement aux singes qui sont ici aussi communs que des pigeons. D’ailleurs, l’un d’eux est venu nous barrer la route, visiblement très intéressé par le soda de Colienne. La bouteille étant quasi-vide, elle n’opposa aucune résistance et laissa le macaque lui prendre des mains, l’ouvrir péniblement et boire son contenu avant de s’en aller ingratement sans un high-five. C’est pourtant dans leurs cordes selon un film avec Clint Eastwood. Nous repartons dans le même train (le plus grand des hasards nous a attribué les sièges derrière elle) et profiterons de son lift pour Sukhothai. Nous arriverons tard mais sa Guesthouse reculée pratiquant des prix plus qu’honnêtes, nous y logerons également après avoir dîné sur le pouce (à la dernière aubette encore ouverte) autour de quelques bières. Nous rentrons sur le coup de 2 heures et fixons le départ pour la vieille ville le jour suivant à 8 heures du matin. C’est donc dans les brumes que nous prenons un Sawnthaew (un pick-up dont la benne a été agrémentée de banquettes) pour le Sukhothai Historical Park. Nous y louons un vélo pour la journée et découvrons ainsi les ruines dans une flaque de sueur bien moindre qu’à l’accoutumée. Il ne reste pas grand chose des temples de la ville mais c’est absolument charmant. De l’autre côté, en ces murs chargés d’histoire, on sent bien que les birmans se sont fait plaisir en détruisant la moindre statue. De nouveau ici, une photo vaut mieux qu’un long discours et nous vous invitons à vous reporter à la rubrique ad hoc.

Le trajet en vélo n’est pas vraiment épuisant vu que tout est aussi plat que les polders mais ouvre considérablement l’appétit. Nous dégusterons une salade de papaye aussi succulente que rafraîchissante, toujours en compagnie de Sophie, avant de reprendre le Sawnthaew dans le sens inverse. Nous terminerons notre journée en buvant quelques smoothies (celui au thé vert ferait croire en Dieu) suivi de Chang Beers, « Thailand’s Pride » comme ils disent pour accompagner le repas. A croire que Sophie est Liégeoise de souche, elle s’enfile des bières à n’en plus finir comme les vrais!  Le tout dans une ambiance country-thai. Le mélange peut surprendre mais c’est au final assez sympathique, surtout les « Wihiiii » et autres « Youhooouuuu » du chanteur qui remplacent les habituels « Yeeehaaa » chers à ce style musical.

Nous finissons la soirée en compagnie de deux Suisses irritablement imbibés et croisons un retraité de Court St-Etienne qui, selon ses propres mots, s’emmerde dans ce pays.

Le lendemain, elle prit son train pour Chiang Mai, son tour de Thaïlande étant chargé comme un agenda ministériel, nous lui ferons donc nos adieux le soir-même en s’échangeant bien sûr nos adresses mail. Nous essayerons de la retrouver là-bas dès son retour de trek pour un petit resto.

De notre côté, nous profitons pour faire une bien longue grasse mat’ ce qui fait que nous allons devoir rester une nuit supplémentaire, midi étant bel et bien derrière nous. Nous profiterons de cette journée pour flemmarder, visiter le New Sukhothai, qui n’est pas extraordinaire en soi mais a la chance d’accueillir une sorte de grosse foire bien parfumée par toutes sortes de nourriture (du sushi à la bratwurst) et enfin retourner au bar de la veille pour goûter leurs succulents cocktails. A croire que nous sommes de bons clients, nous en recevons un gratuit ainsi qu’un énorme plateau de Kroepoek, plus grillés que d’habitude mais meilleurs ceci dit, accompagnés d’une petite sauce plus aigre que douce mais pas trop piquante.

Le lendemain, comme promis, on quitte la chambre pour midi pour nous rendre à Chiang Mai by bus VIP climatisé pour une durée de 6 heures, le voyage le plus confortable depuis le début (vols inclus). C’est donc la nuit tombée que nous arrivons à destination le ventre vide et le rituel des nouveaux arrivants en ville continue, un chauffeur de tuk-tuk nous accoste, cette fois encore nous propose une Guesthouse, étonnamment bon marché, que nous acceptons de visiter. Là encore, il s’agit du meilleur rapport qualité/prix depuis notre arrivée, nous sommes ravis. Nous n’avons pas encore eu le temps de découvrir cette nouvelle ville dont tout le monde parle tant, nous vous en dirons plus prochainement mais à toutes fins utiles, sachez simplement qu’au Pinky’s, ils font de délicieux burgers maison.

Note: Personne n’ayant daigné nous offrir un trek à Chiang Mai, nous sommes donc obligés de changer de Guest House tous les jours pour éviter que le réceptionniste nous en vende un, ce qui attaquerait considérablement notre budget. Merci à tous.

Note 2: La note précédente est purement humoristique. Merci aux personnes qui nous ont aidées :-p





En route vers la chaleur… chaleur, chaleur

5 03 2011

Billet réservé, colis envoyés, nous terminerons notre séjour au Népal à ne rien faire (et on le fait très bien) si ce n’est qu’un peu préparer le terrain suivant…

 

Bangkok nous voici! Un premier vol direction Delhi avec une petite escale mais suffisante cette fois pour avoir le vol suivant, comme c’est confortable.

C’est à la nuit tombée que nous atterrissons à Bangkok et là c’est le choc atmosphérique, on change radicalement de climat, nous voici de retour sous une chaleur de plomb agrémentée d’une moiteur à faire fondre tout et n’importe quoi, y compris nous. L’aéroport se trouvant à une bonne quarantaine de kilomètres du centre ville, c’est en sueur que nous nous engouffrons dans un superbe et confortable taxi rose flash. Et là aussi ça change, fini les klaxons à tire-larigot, les dépassements de tous genres, on retrouve enfin un véhicule insonorisé et qui en plus de cela comporte un compteur dépassant les 80km/h (nous ferons même du 120km/h sur une avenue limitée à 60, ça faisait longtemps).

Une fois un peu rafraichis grâce à l’air-con (comme ils disent ici), nous arrivons dans un centre-ville grouillant de monde, on remet notre maison sur le dos et partons à la recherche d’une guest house abordable. Les 4 premières seront full, on nous conseille alors de sortir des rues touristiques (ce que nous essayions de faire depuis 15 minutes mais toutes les rues sont touristiques ici!), les 2 suivantes dépassent notre budget, on continue. C’est finalement dans une toute petite ruelle que nous trouverons une guest house/salon de massage/coiffeur/cybercafé tenue par deux dames à la bonne humeur communicative et au tour de taille à rendre un sumo dépressif.

 

Une fois les sacs posés dans le seul coin libre de la chambre (on a l’impression qu’elle a été construite autour du lit), nous nous replongeons dans la trépidante « Bangkok nightlife » qui s’avère être un savant mélange de bars, de discothèques, de marchés de contrefaçons et de tapineuses, le tout dans l’ambiance joviale d’un Club Med. La faim commence tout doucement à se faire sentir (merci AirIndia pour les copieux et succulents repas pendant le vol) et nous déambulons jusqu’à nous prendre une institution en pleine poire: Burger King. Notre estomac ne fit qu’un tour… Nous partons en promenade digestive lorsque nous apercevons au loin le dit Nicul dans un bar. Il a eu raison de pas répondre à nos mails, on a fini par le retrouver nous-mêmes. Avec ses 2 mètres, faut dire qu’il ne passe pas inaperçu. De plus, les Thaïs sont au moins aussi grands que les Népalais. Pour la petite histoire, Nicul est un français qui a étudié à Liège et qui est apparemment ici pour une durée aussi indéterminée que son taux d’alcoolémie. Il faut dire qu’il a été à la bonne école. Nous buvons des seaux avec lui (la métaphore généralement utilisée n’en est ici pas une, les boissons sont servies dans des petits seaux en plastique avec lesquels les enfants font généralement des châteaux de sable) avant de rejoindre nos pénates sur le coup de 2h du mat’ bien tapées, heure à laquelle le sieur Nicul s’en va en boîte avec une ribambelle de français (et un belge péroxydé).

 

Une bien grasse matinée le lendemain, nous avons enfin l’impression d’avoir dormi bien que les lits soient aussi souples qu’au Népal. Vous en avait-on parlé? Les lits Népalais sont aussi douillets qu’un tapis de gymnastique peut l’être. Nous nous mettons en route pour la tournée des grands-ducs, à savoir une tripotée de temples à visiter et nous nous faisons accoster (trop bien, ça nous manquait) par un chauffeur de Tuk-Tuk qui nous propose de nous déposer devant chacun d’entre eux pour la modique somme de 20 Baht. Pour nos compatriotes, la conversion est simple, 1 Baht vaut exactement 1 ancien Franc Belge. Vous l’attendiez, le voici: MAIS! Ce dernier nous fait le coup du rickshaw indien en nous déposant entre 2 temples chez des tailleurs chez lesquels nous n’achèterons bien évidemment rien. Ce manque de coopération de notre part l’excède un peu mais il garde tout de même le sourire, la Thaïlande étant avant tout le pays du sourire (c’est eux qui le disent) et il finit par nous déposer à l’avant-dernier temple sur notre liste qui est situé près de notre guest-house, ça tombe bien. Après une brève escale, nous repartons à l’assaut du dernier temple et pas des moindres: Wat Pho, prononcez Vat Po, qui est en fait le seul prononçable dans le lot, probablement dû au fait que contrairement aux autres, son nom ne comporte pas 37 lettres dont la moitié muettes. Il s’agit en fait du célèbre endroit où est érigé un Bouddha géant dormant sur son flanc. Bref, vous verrez les photos de cet œuvre architecturale hors-norme dans la galerie. On est bien heureux du voyage pour le coup. Un orage éclate alors, s’en suivent des pluies diluviennes qui feront que le bateau que nous attendons pour rejoindre le centre-ville n’arrivera jamais. L’heure défilant, nous parcourons une bonne dizaine de kilomètres à pied sous la pluie afin de rallier le marché nocturne de Patpong, qui ne vaut pas le détour conseillé par Lonely Planet car il s’avère être le terrain de jeu d’encore plus de prostituées et d’autres shows impliquant de la fesse, des bananes et des balles de ping-pong.

 

Nous prendrons un Tuk-Tuk (qui ne nous fera faire aucun détour, les magasins étant fermés) pour revenir au bercail et déguster un plat de nouilles bien mérité.

 

Demain, en route pour Ayutthaya en train!